Bonjour, Mon fils de 17 ans me dit qu’il consomme depuis quelques temps des champignons hallucinogènes, quels meilleurs conseils puis-je lui donner? Y’a-t-il un risque avéré qu’il se mette à consommer d’autres substances plus addictives? Merci

SafeZone.ch a répondu à cette question:

Votre fils vous a parlé de sa consommation de champignons hallucinogènes (psilocybine) et vous souhaitez le conseiller au mieux. Tout d'abord, vous semblez avoir une jolie communication avec lui ! C'est un point très positif. Je vous encourage à maintenir le dialogue autour de ce sujet : intéressez vous à ce qu'il vit et à la manière dont il le vit. Aussi, vous restez un point de repère essentiel et votre avis compte : partagez clairement vos opinions et vos questionnements tout en ouvrant le dialogue (à l'aide de questions ouvertes) afin de connaître son point de vue. L'idée est de maintenir un espace d'échange sans jugement ni moral. Il s'agit d'un délicat équilibre où la consommation n'est pas dramatisée mais elle n'est pas non plus banalisée.

Ensuite, il est important de pouvoir lui transmettre des informations concrètes sur la substance, sur ses risques et sur la manière de les réduire. En effet, à 17 ans, le cerveau est encore en construction et la prise de psychotropes n'est pas anodine. Pour ce faire, je vous invite à consulter ce lien : https://fr.know-drugs.ch/substances.

Enfin, il n'y a pas de fatalité concernant un engrenage lié la prise d'autres substances. Toutefois, je vous suggère de rester vigilant.e à certains signaux qui pourraient vous alerter : repli sur soi, changement de comportement et/ou de fréquentation, situation professionnelle et/ou scolaire qui se péjore, problème de santé, etc. Dans tous les cas, n'hésitez pas à consulter un répondant Safezone ou à solliciter une structure proche de chez vous si vous en ressentez le besoin. Vous trouverez diverses coordonnées sous ce lien : https://www.infodrog.ch/fr/


Autres questions des proches

Je vis avec un toxicomane depuis 5 ans. Accroc à la cocaïne en schoot. J'avais réussi à lui faire arrêter ses seringues pendant 3 ans, mais,il a repris de plus belle au printemps 2023. En est venue la descente aux enfers et j'ai dû le mettre à la porte l'hiver 2023, jallais y laisser ma santé. Après un an de séparation, il a accepté de se faire aider et j'ai accepté de le soutenir dans sa démarche et de lui donner une deuxième chance. Il avait arrêté les seringues depuis quelques temps avant la prise en charge par un hypnothérapeute spécialisé dans les addictions et les 3 premières semaines étaient prometteuses. Il consommait 1 fois par semaine et en traces. Notre relation retrouvait le chemin de nos débuts. Mais après êtes reparti 4 jours dans sa région chez ses parents, il est revenu les bras détruits et ales les symptômes proches de,la schizophrénie. Je revis ce que j'ai vecu l'hiver dernier. En 4 jours, il a réduit à néant tout le travail qu'il a commencé et mes espoirs d'une vie meilleure... Je suis en dépression depuis notre rupture en décembre 2023. Que faire? C'est un homme extra, il n'y a que ce problème qui détruit notre couple...

Nous consommons de la cocaïne au moins une fois par semaine. Au cours des trois dernières années, nous avons également augmenté la dose. L'alcool est toujours le déclencheur de cette envie. Nous avons besoin d'aide avant de perdre plus que de l'argent. Mais où? Et comment? Et comment impliquer ma compagne?

Comment puis-je aider mon beau-frère qui est dépendant du jeu? Ma sœur m’a dit qu’il a emprunté de l'argent à ses parents et à des amis communs. Il a un rendez-vous dans un centre spécialisé dans les dépendances, mais nous craignons qu'il se taise sur le plus important.

Souhaitez-vous recevoir des conseils de la part d'un-e spécialiste en qui vous pouvez avoir confiance?

Nous sommes à disposition pour une consultation en ligne anonyme et gratuite.