Nous consommons de la cocaïne au moins une fois par semaine. Au cours des trois dernières années, nous avons également augmenté la dose. L'alcool est toujours le déclencheur de cette envie. Nous avons besoin d'aide avant de perdre plus que de l'argent. Mais où? Et comment? Et comment impliquer ma compagne?

SafeZone.ch a répondu à cette question:

Insidieusement, la cocaïne a trouvé une place dans votre relation. Au fil des ans, la dose - et peut-être la fréquence d'utilisation? - a augmenté. S'il est possible de s'abstenir de consommer lorsqu'on est sobre, ce n'est pas si facile une fois que l'on a consommé de l'alcool. L'effet euphorique de l'alcool augmente le désir d'une expérience plus intense. Cette prise de conscience entraîne un sentiment de malaise et la peur de perdre le contrôle.

En ce qui concerne votre compagne, ce serait bien que vous abordiez la question avec elle pour savoir où elle se situe, si elle la même position que vous. Si vous ne vous sentez pas prêt à aborder cette discussion avec elle ou si cela s’avère difficile, vous pouvez demander de l’aide à un expert qui puisse vous aider à préparer cette discussion.

Dans tous les cas, prenez au sérieux vos sensations et vos craintes de perdre plus que de l'argent et demandez l'aide dont vous avez besoin. Bien sûr, l'idéal serait que vous et votre partenaire puissiez suivre le chemin ensemble. Toutefois, si votre compagne n'est pas prête, contactez un professionnel pour vous. La consultation en ligne de SafeZone.ch est à votre disposition, et à celle de votre compagne bien évidemment, pour un accompagnement personnalisé. Si vous préférez vous rendre auprès d’un service spécialisé, vous trouvez les adresses sur cette page: https://suchtindex.infodrog.ch/fr.


Autres questions des proches

Mon fils de 16 ans pense qu'il est normal de fumer de l'herbe. Tout le monde dans sa classe le ferait. Je ne suis pas d'accord. Qu'en dites-vous?

Bonjour, mon meilleur ami a une addiction severe a plusieurs drogues comme la ketamine, la cocaine, l'alcohol...etc. ses addictions ont commencé à influencer ses capacités drastiquement et pose quelques soucis dans le contexte de notre amitié. J'aimerais pouvoir l'aider à aller mieux, et je pense que des reunions d'addictes anonymes pourrait etre le mieux pour iel. Iel a peur des docteurs qui l'hospitalise souvent dans des endroits abusif, donc l'anonymat d'un groupe pourrait le rassurer. Probleme, je n'ai pas réussis à trouvé de groupes dans sa region pour les addictions à des drogues dures. Pourriez-vous me dire s'il y a des groupes de ce genre dans le canton de fribourg? Merci d'avance!

Mon frère est accro aux paris depuis longtemps. C'est une situation très difficile et psychologiquement stressante pour lui comme pour nous, ses proches. Quelle est la meilleure façon de traiter une dépendance aux paris? Quelle est la meilleure façon de s'arrêter et combien de temps cela prend-il? Y a-t-il une possibilité de thérapie?

Questions de personnes concernées

Il y a deux semaines, j’ai fait un sevrage d’alcool à la maison. Je vais mieux. Ça n’a pas été si difficile d’arrêter de boire et je gère maintenant complètement mon problème d’alcool. Mais ma femme a un autre avis et ça m’énerve.

J'ai beaucoup bu et j'ai consommé de la MDMA il y a quatre jours, 300 mg au total. Après 30 minutes, mes yeux sont devenus grands, ma mâchoire a bougé d'avant en arrière et j'ai eu de mauvaises hallucinations. Depuis, je suis déprimé, j’ai des maux de tête et je ne peux pas me concentrer. Qu'est-ce qui se passe?

Combien de temps pour le sevrage psychologique. Je suis sous antidépresseur. Consommation régulière de 10 cl de whisky par jour. Bientôt un mois alcool zéro. Merci

Souhaitez-vous recevoir des conseils de la part d'un-e spécialiste en qui vous pouvez avoir confiance?

Nous sommes à disposition pour une consultation en ligne anonyme et gratuite.