Je vis avec un toxicomane depuis 5 ans. Accroc à la cocaïne en schoot. J'avais réussi à lui faire arrêter ses seringues pendant 3 ans, mais,il a repris de plus belle au printemps 2023. En est venue la descente aux enfers et j'ai dû le mettre à la porte l'hiver 2023, jallais y laisser ma santé. Après un an de séparation, il a accepté de se faire aider et j'ai accepté de le soutenir dans sa démarche et de lui donner une deuxième chance. Il avait arrêté les seringues depuis quelques temps avant la prise en charge par un hypnothérapeute spécialisé dans les addictions et les 3 premières semaines étaient prometteuses. Il consommait 1 fois par semaine et en traces. Notre relation retrouvait le chemin de nos débuts. Mais après êtes reparti 4 jours dans sa région chez ses parents, il est revenu les bras détruits et ales les symptômes proches de,la schizophrénie. Je revis ce que j'ai vecu l'hiver dernier. En 4 jours, il a réduit à néant tout le travail qu'il a commencé et mes espoirs d'une vie meilleure... Je suis en dépression depuis notre rupture en décembre 2023. Que faire? C'est un homme extra, il n'y a que ce problème qui détruit notre couple...
SafeZone.ch a répondu à cette question:
Je tiens tout d’abord à vous dire que je trouve courageux que vous ayez pris le temps de nous écrire.
Divers centres ou structures spécialisées en addiction proposent ce qu’on appelle des consultations destinées au soutien des proches de personnes dépendantes qui ont pour mission de soutenir les proches et de les aider à mobiliser leurs ressources. Elles leur permettent aussi de reconnaître leurs limites, afin qu’ils ne s’épuisent pas et de les aider à mieux de se situer, à mettre des limites, à se préserver aussi. Il existe également des groupes de paroles de proches confrontés à la dépendance du conjoint qui leur permettent de pouvoir partager, s’épauler, de ne pas se sentir seuls face à la maladie de la personne dépendante.
Ce sont généralement des prestations qui sont gratuites.
Je vous encourage vivement à chercher autour de vous ce type de groupes et de consultations pour les proches. Il n’existe pas de liste de consultations pour les proches de personnes dépendantes. Le site Indexaddictions.ch (infodrog.ch) recense les centres spécialisés en Suisse, par régions et cantons. Il suffit de contacter ces centres ou de visiter leur site internet pour voir si une prestation pour les proches est proposée.
Dans votre situation, vous pouvez aussi bénéficier d’une consultation en ligne personnalisée via la plateforme de Consultation en ligne, sécurisée, anonyme - SafeZone.ch et pouvoir échanger avec un professionnel.
Autres questions sur la cocaïne
Ma copine consomme de la coke éventuellement et elle ne compte pas en arrêter. D’après elle « si j’en prends 3 ou 4 fois à l’année ce n’est pas la fin du monde ». Je n’ai pas de raisons pour penser qu’elle en prend plus que ce qu’elle dit en prendre, soit très rarement. Sauf que pour moi, même 3 ou 4 par an, ça reste inacceptable et ça me perturbe et ça touche notre relation…Ai-je tort? Y a t’il un moyen de démystifier une consommation éventuelle de cocaïne? Elle m’a déjà dit que c’est à moi de chercher un moyen de gérer mes ressentis, mais pour moi ça aurait un peu l’air d’un monde à l’envers…Quels conseils pourriez-vous me donner? Merci beaucoup
J’ai 24 ans, je suis accro à la cocaïne depuis 6 ans. Maintenant, je veux laisser cette mauvaise histoire derrière moi. Est-il possible de faire une cure de désintoxication en milieu hospitalier? Si oui, où? Pouvez-vous me conseiller quelque chose ?
Mon ami est accro à la cocaïne et a déjà essayé de décrocher à de nombreuses reprises, mais il rechute à chaque fois. Peu importe comment je réagis... que je sois compréhensive, en colère, que je lui pose un ultimatum... Ça ne change rien. Je ne sais pas ce que je peux faire de plus pour lui.
Autres questions des proches
Mon fils de 16 ans pense qu'il est normal de fumer de l'herbe. Tout le monde dans sa classe le ferait. Je ne suis pas d'accord. Qu'en dites-vous?
Bonjour, je suis maman d’un enfant adulte de 32 ans. Il fume du cannabis et consomme aussi de la cocaine mais je ne sais pas à quel rythme. Il le nie bien sûr en ce qui concerne la cocaine. Il a une femme et deux enfants. Cela devient de plus en plus compliqué car il est irresponsable la plupart du temps par rapport à ses devoirs familiaux et sociaux. Comment puis-je l’aider? Je vous remercie.
Bonjour, mon meilleur ami a une addiction severe a plusieurs drogues comme la ketamine, la cocaine, l'alcohol...etc. ses addictions ont commencé à influencer ses capacités drastiquement et pose quelques soucis dans le contexte de notre amitié. J'aimerais pouvoir l'aider à aller mieux, et je pense que des reunions d'addictes anonymes pourrait etre le mieux pour iel. Iel a peur des docteurs qui l'hospitalise souvent dans des endroits abusif, donc l'anonymat d'un groupe pourrait le rassurer. Probleme, je n'ai pas réussis à trouvé de groupes dans sa region pour les addictions à des drogues dures. Pourriez-vous me dire s'il y a des groupes de ce genre dans le canton de fribourg? Merci d'avance!